Elle est causée le plus souvent par des piqûres d’abeille, de guêpes, de bourdons ou de frelons.
Les réactions cliniques les plus fréquentes sont des réactions locales qui peuvent être étendues.
Des réactions générales comme l’urticaire généralisée, l’œdème de Quincke, l’asthme ou même le choc anaphylactique peuvent être observées avec la possibilité d’un décès rapide dans les minutes suivant la piqûre.
CENTRE TUNISIEN D'EXPLORATION DES MALADIES ALLERGIQUES
Le diagnostic d’allergie au venin d’hyménoptères s’appuie sur l’interrogatoire à la recherche de l’agent agresseur et surtout la pratique des IDR au venin de guêpe et d’abeille ceci à des concentrations infiniment petites (1/10000, 1/1000, 1/100)
Intradermo-réaction positive au venin d’abeille, négative au venin de guêpe vespula et poliste chez un patient ayant présenté un choc anaphylactique suite à une piqûre d’insecte.
La désensibilisation doit être indiquée en cas de réaction grave pour diminuer la fréquence et la sévérité des récidives. Elle est efficace dans 90% des cas.
Elle ne peut se faire qu’en milieu spécialisé par un médecin ayant l’habitude de cette thérapeutique et sous surveillance médicale stricte.
Cette désensibilisation se fait en une matinée mais des injections de rappels sont nécessaires à un intervalle régulier et ceci pendant au minimum 3 à 5 ans.
Un dosage d’IgE spécifiques est nécessaire si la désensibilisation est envisagée, il permettra de suivre l’évolution de l’allergie.
Des mesures préventives peuvent être proposées
• Ne pas sortir pied nu
• Se protéger par des vêtements couvrant le corps et les cheveux si l’on prévoit la présence d’insectes volants.
• Èviter les vêtements de couleur qui attirent les abeilles et les guêpes.
• Ne pas utiliser de parfums, de shampoings parfumés ou d’autres cosmétiques trop attirants.
• Ne jamais s’agiter ou être agressif en présence d’abeilles.